Je suis perplex devant l'immensité de la tâche. Hier je suis allé
acheter quelques baguettes et je me suis de nouveau posé la question.
Oui, je vis dans un pays merveilleux. On ne semble pas se rendre
compte de cela, mais la plupart des pays du monde doivent se battre
pour survivre, alors que nous avons tout ce qu'il nous faut et plus
encore.
Mais ce n'est pas de notre survie qu'il est question, mais de notre
vie. J'ai la liberté de considerer toute personne que je croise sur
la rue comme quelqu'un qui ne connaît pas Dieu, n'aime pas Jésus et
qui devra un jour payer pour ses pêchés pour toujours. Je marche donc
sur le trottoir et je croise un jeune qui promêne son chien. "Il me
fait un sourire, ah? C'est rare ça! Seigneur travail son coeur et
montre toi à lui!" Traversant la rue, je vois le voisin dans son
jardin, "Bonjour!' lui dis-je, il me rend la pareil, mais à la
question, "Comment allez-vous?" il me répond avec un simple "Ca va"
et replonge sa tête dans ses laitues. "Seigneur s'il te plaît, ait
pitié de cet homme et ouvre lui le coeur."
Et ainsi de suite durant toute la course. Quand je suis seul ou
seulement avec ma famille qui aime Jésus (comme dans la photo), la
vie est paisible et je me réjouis de la vie. Mais le rappel que le
monde se meurt sans espoir m'interpelle et me rend perplexe quand a
la signification de ma propre vie et à la question, "Comment vivre
bien aux yeux de Dieu?"