vendredi 27 février 2009

Tellement de choses à dire, quels sujets choisir?

Je dois vous avouer que je ne sais plus trop où commencer. Il paraît qu'un blog doit avoir un (voir 2) thème(s) pour ne pas trop se dissiper. Je comprends bien ce raisonnement, mais il me faudrait alors dix ou quinze blogs pour suivre cette directive et je m'y perdrais (et vous aussi).
Aujourd'hui, il y avait une discussion sur la sexualité des jeunes qui me donne envie d'écrire quelques lignes. Sur la route de retour de l'école j'ai vu des jeunes mecs qui parlaient à une fille. Ils se disputaient et je vous avoue que mon cœur voulait s'écrier, "pourquoi les filles s'acharnent-t-elles à trouver un copain?" Ces mecs ne valaient pas son temps, bien que la fille leur ait répondu avec un geste obscene.
Puis il y a mes lectures de la Bible. Tout les jours il y a quelque chose qui mériterait que je prenne du temps pour écrire, réfléchir et vous en faire part sur ce blog. Il y a aussi mes autres lectures. J'aimerais pouvoir encourager chacun de vous à lire de bons livres et quoi de mieux que des recensions de livres chrétiens?
Enfin, il y a la vie d'église (toujours des événements qui méritent d'être mentionnés) et les autre sujets que je classerais dans la catégorie "Divers". Je pense à l'instant à l'article dans le journal de ma commune. Il annonce les heures pour le "planning familial". On y retrouve, "contraception, IVG et droit des femmes" sur la même ligne. J'aurais des choses à dire, comment l'avortement (tuer des bébés avant l'accouchement) est férocement défendu par les féministes radicaux. Que de choses à dire...

1 commentaire:

Myriam a dit…

Aujourd'hui, à la plupart des jeunes filles qui veulent penser la condition féminine, on dit de se référer à S.de Beauvoir. Il y avait une horreur presque pathologique de tout ce qui est maternel chez elle, qu‘il s‘agisse de la grossesse, de l‘accouchement, de l‘allaitement... Hélas, c’est sa pensée qui a déteint sur l’éducation que l’on pense la meilleure à donner aux filles de nos jours et qui a favorisé l’émergence de mouvements comme celui du Planning Familial (qui n’a selon moi, de familial, que le nom).

Heureusement, j’ai eu la chance de « rencontrer » J.-J. Rousseau, et en particulier, Emile, un traité d’éducation dans lequel il explique que les hommes et les femmes sont égaux en ce qu’ils ont de commun et ne sont pas comparables en ce qu’ils ont de différents. Il y montre brillamment que la femme vaut mieux comme femme et moins comme homme et que ce n’est pas en prenant les manières des hommes que les femmes vont s’en faire aimer. Il est vain de dire que les devoirs des deux sexes sont les mêmes. Il ne faut pas faire d’exceptions des lois générales. Les femmes, dites-vous, ne font pas toujours des enfants ! Non, mais leur destination propre est d’en faire ! C’était au XVIIIe siècle et je trouve qu’il y a dans ces propos plus de vérité universelle que dans ceux de femmes, qui, il y a une quarantaine d’années on fait surgir cette idée folle et qui perdure encore, selon laquelle la maternité est le fruit d’un conditionnement social dont la femme est victime.

Ne croyez pas non plus que je pense que les filles ne sont là que pour « faire des enfants ». J’accorde aussi beaucoup d’importance à l’instruction des filles et Rousseau le dit dans son livre. Il faut évidemment que les femmes pensent, qu’elles jugent, qu’elles lisent, qu’elles cultivent leur esprit... Mais n’en faites pas des automates, purs cerveau, qui croient ne pas avoir besoin d’un coeur parce qu’elles sont intelligentes.

Il y a certainement peu de chances pour que ça arrive. Toutefois, on ne sait jamais... Je me dit que si jamais une fille parmi toutes celles qui pensent que c’est en imitant les hommes, en niant et en rejetant ce qu’il y a de proprement féminin en nous, que nous vivrons mieux, lit ce commentaire, elle se rendra peut-être compte que les facultés communes au deux sexes ne sont pas également partagées mais qu‘elles se compensent et qu‘il n‘est jamais question de supériorité/infériorité en portant et en mettant au monde l’enfant d‘un homme. C’est certainement un idéal de rêveuse, mais à 17 ans ça me plaît d’y croire et je voudrais tellement que ce soit une EVIDENCE pour TOUTES et c’est pourquoi que je ne manque pas de diffuser cette vision des choses à chaque fois que j’en ai l’occasion. D’où ce long passage...

Je suis désolée d’avoir posté un commentaire aussi long, mais je n’ai pas l’audace de créer un blog alors de temps en temps, si le sujet s’y prête, je « squatte » celui des autres :-).

(Si un fanatique de Beauvoir passe par ici, ce dont je doute beaucoup également, j’anticipe : j’ai lu plusieurs livres d’elle et même relus. J’ai rarement ressenti les émotions d’un personnage comme celui de La Femme rompue, elle a une incroyable capacité à décrire les sentiments des femmes. Au-delà de la valeur littéraire indéniable, la philosophie développée n’est guère soutenable.)