jeudi 18 décembre 2008

On s'en fiche tout les deux du devoir! Pourquoi alors se faire souffrir?

Je lisais ce soir le sujet de Philosophie de ma soeur. Des souvenirs du lycée me sont revenus: comment je prenais plaisir à écrire, argumenter et débattre une position contre une autre. Aujourd'hui en cours, j'ai beaucoup plus de mal à être motivé.

Après trois ans passés dans la vie réel. Trois ans à vivre du concret et à chercher comment vivre une vie qui plaise à Dieu, j'ai du mal à me motiver pour mes devoirs. Oui, le travail bien fait honneur Dieu et lui fait plaisir. Mais c'est les effets et les répercussions (ou manque de celles-ci) qui me motive dans mon travail. Si je préparais une présentation sur la Bible, sur Jésus ou je ne sais quoi, qui serait lu ou écouté par un certain nombre de personnes, je verrait la valeur de passer des heures à me préparer et à étudier. De même pour le travail. Je ne sais pas qui lira la revue de presse qui le permettra de lire un certain livre qui changera sa vie. Je ne sais pas qui lira le livre que j'évalue pour la traduction. Le fruit de mon travail reste invisible, mais il promet d'être énorme.

Quant à mes devoirs scolaires, je me fiche bien de savoir pourquoi la notion du "détour" est vue d'une manière plus positive depuis quelques temps alors qu'elle était surtout négative il y a deux cent ans... Si je passe 5 heures à rédiger une dissertation pour un professeur qui se fiche bien de mon opinion. Il ne cherche pas la vérité, simplement il doit me donner des notes pour le semestre et corrige donc mon devoir. Il s'en fout si ce que je dis peux changer sa vie. Tout ce qui importe pour le prof c'est de corriger aussi vite que possible ma copie pour qu'il puissent regarder un peu la télé avant de se coucher.

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