Occultus Politicus (Lectures de Greg)

Auteur : Philippe Valode
Broché: 478 pages
Editeur : Editions Générales First (28 mai 2009)
Langue : Français
ISBN-10: 2754010467

Présentation de l'éditeur
Avec l'occultisme s'ouvrent les portes d'un monde obscur, d'une zone floue où les champs du possible s'élargissent. Nombreux sont les hommes politiques, de tous horizons, de toutes époques, à s'y être engouffrés. Juges, ministres, rois, présidents. A chacun ses motivations, affichées ou profondes : doute, ambition, espérance, faiblesse. Rien d'étonnant à ce que les oracles, astrologues, mages, prophètes et autres médiums aient de tout temps existé ; depuis les mystères de l'Antiquité jusqu'aux sociétés secrètes contemporaines, et aient ainsi exercé une influence parfois démesurée sur les grands de ce monde. Marc Aurèle, Charlemagne, Richelieu, Napoléon, Hitler, Churchill, de Gaulle, Mitterrand, Chirac. Dans ce livre, Philippe Valode explore les ressorts de plus d'une centaine d'affaires, dans lesquelles politique et occulte ont entretenu des rapports étroits et des liaisons parfois surprenantes, pour le meilleur et pour le pire. Parce que le pouvoir a besoin, pour se rassurer, pour durer, pour se justifier parfois, de faire appel à la voyance, à la magie, il pénètre plus que de raison cette zone frontière où concilier hasard, circonstances et volonté politique devient possible grâce au divin et à l'occulte.

Biographie de l'auteur
Philippe Valode est historien. Il a signé de nombreux ouvrages d'enquêtes historiques, parmi lesquels Les Enigmes de la Ve République (First, 2007), Les Grands Traîtres de l'Histoire (First, 2007) ou Hitler et les sociétés secrètes (Nouveau Monde Editions, 2009).

Mon avis :

Ce livre est un vrai pavé (près de 500 pages !). Heureusement la police d’écritures est plutôt grande. J’ai lut ce livre pendant que je faisais une série de prédication sur le combat spirituel en novembre dernier. Certaines des histoires sont assez gore… donc à cause de cela je ne le recommande pas. Beaucoup d’histoires on en commun la voyance. L’homme, quel qu’il soit, veut toujours connaître son avenir. Mais sinon plusieurs fois dans ma lecture je me suis quand même dit que c’est plutôt dingue que pas mal de non-chrétiens prennent beaucoup plus au sérieux le mal et l’Adversaire que la majorité des chrétiens que je connaisse… c’est plutôt dingue… et cela devrait nous faire réfléchir…
Pasteur Greg


Achetez ce livre sur la Fnac pour 19 €

Qui suis-je pour m'octroyer des droits et des libertés ?

(par Myriam)

La nouvelle campagne du Planning familial d’Ile-de-France fait couler beaucoup d’encre. Ceux qui s’y opposent rappellent le plus souvent que toute vie est un don de Dieu (ce qui est vrai, le Seigneur prend soin du fœtus et planifie sa vie, pensons à Es 46.3, Ga 1.15, Ps 139. 13-15… ce sont de très beaux passages). Cependant, c’est surtout sur les notions de liberté et de droit qui émanent de ce discours dans lequel nous baignions quotidiennement que je voudrais attirer votre attention.

Les slogans sont le reflet d’une foi absolue en l’homme comme incarnation de la liberté :

. «Un enfant… si je veux… quand je veux. »

. «Sexualité, contraception, avortement : un droit, mon choix, notre liberté.»

. «Planning familial : la liberté prend corps»

. «L’avortement est juste toléré, alors qu'il devrait être reconnu comme un droit.» (Maïté Albagly, secrétaire générale du Planning familial)

Et bien au-delà des questions de bioéthique, on touche là à l’un des plus importants problèmes de notre époque (surtout en Occident) : tout choix, toute décision, tout engagement est reporté ou évité au nom d’une idée mal comprise de la liberté. On la présente comme l’unique loi morale de l’individu, en l’érigeant comme la valeur fondamentale à laquelle toutes les autres doivent se soumettre. Cette liberté est arbitraire. Il s’agit d’une pseudo-liberté qui ne mène jamais à la libération mais à une grave forme de dépendance et d’esclavage. La liberté présentée comme une recherche infatigable de la satisfaction de nos caprices ou de nouvelles expériences est une condamnation, pas une libération. Même si vous n’êtes pas chrétien, vous pouvez aisément le comprendre, pourvu que vous ayez le sens de la philosophie (reportez-vous à Épictète si nécessaire).

En revanche, si vous êtes chrétien, cela va beaucoup plus loin. Non seulement, l’authentique liberté n’est pas de jouir de la vie ou de se considérer comme absolument autonome, c’est aussi s’orienter vers la Vérité et le Bien. En effet, si nous sommes délivrés (soit libérés) du péché, de la peur, de la mort… par le Christ (Rm 6.7, Col 2. 20-22…), nous n’en sommes pas moins dépendants de notre Créateur. Ne faisons pas n’importe quoi de notre liberté ! Comme le psalmiste, écrions-nous : «alors je pourrai vivre dans la vraie liberté, car j’ai à cœur de vivre tes préceptes» (Ps 119.45). Rappelons-nous que Dieu, contrairement à l’idée la plus répandue à ce sujet dans notre société, ne mentionne nulle part un quelconque droit de disposer librement de notre corps. La liberté qui est la nôtre n’est pas un encouragement à la mauvaise conduite (1 P 2.16). Nous sommes appelés à être les heureux esclaves de Dieu et de Sa Justice.

Alors certes, face aux questions polémiques, décisives et assez théoriques (il faut bien admettre qu’en proportion nous sommes peu nombreux à être confrontés personnellement à l’avortement) nous invoquons notre Dieu instantanément et nous nous targuons d’être vertueux. Mais dans notre vie quotidienne, combien de fois nous oublions qu’il n’y a pas de «quand je veux, si je veux» ? Qui sommes nous pour tenter d'imposer nos choix ? Pour n'avoir cesse de nous auto-établir des droits ? Pour nous délecter de notre liberté à tout bout de champ ? C’est complètement à contre-courant des slogans de nos fameuses affiches, les deux points de vue sont on ne peut plus antithétiques et pourtant les Ecritures ne laissent planer aucun doute : «l’homme fait des projets, mais celui qui a le dernier mot, c’est l’Eternel» (Pr 16.1), «L’homme projette de suivre tel chemin, et Dieu dirige ses pas» (Pr 16.9)… Dieu est à l’origine de toute chose, il a créé la Terre (Gn 1.1) et détermine nos vies. Nous lui devons la soumission (Hé 12.9, 1 Cor 9.21, Jc 4.7…). Nous n’avons aucun droit à faire-valoir. Comme Job, exclamons-nous : «Je suis sorti nu du ventre de ma mère, et j’y retournerai nu. L’Eternel a donné, l’Eternel a repris : que l’Eternel soit loué !» (Jb 1.20-21). C’est vrai, au premier abord ce n’est ni confortable, ni facile à entendre et ça nous bouscule. Nous sommes tous appelés à nous laisser faire, ne pas nous dérober et je l’admets, c’est radicalement différent de « un droit, mon choix, notre liberté».

Les Eglises Baptistes Un protestantisme alternatif (Lectures de Greg)

Auteur : Lhermenault Etienne
Editeur : Empreinte temps présent
Thème : Protestantisme
Année : 2009
Nombre de pages : 188
ISBN : 9782906405981

Résumé :
Qui sont les baptistes? Une société occulte, une secte ou une église chrétienne? Quelles sont leurs origines? Pourquoi les baptistes insistent-ils sur la conversion et la foi personnelle comme préalables à l’admission comme membre d’une église? Que croient les Baptistes et quelles croyances partagent-ils avec les autres chrétiens? Autant de questions auxquelles les auteurs répondent avec clarté et objectivité.
Après une perspective historique sur l’origine des Baptistes, leur implantation et leur essor, l’auteur aborde la théologie baptiste, il nous présente également les choix des Baptistes face aux questions contemporaines : droits de l’homme, éthique personnelle et sociale… Le culte et la liturgie sont également abordés ainsi que la direction des Eglises et leur fonctionnement.

Les auteurs :
Parmi les auteurs, Etienne Lhermenault, pasteur, secrétaire général de la Fédération Baptiste en France, Sébastien Fath spécialiste du protestantisme actuellement chercheur au CNRS. Chargé de conférences à l’École pratique des Hautes Études.

Mon avis :

J’ai apprécié la lecture de ce livre. J’ai appris des choses que je ne connaissais pas sur la Fédération Baptiste et l’Association Bapitiste en France, par exemple.
J’ai regretté que certains épisodes important du baptisme dans le monde n’y figurent pas ou très peu. Il est vrai que l’accent est particulièrement mis sur la France et à cause de cela il manque un ou deux chapitres qui aurait enrichit le livre et lui aurait donné un peu plus de consistance à mes yeux.
Cela dit, ceux qui s’intéressent à en savoir plus sur les églises Baptiste ne cherchent probablement pas un bouquin plus épais ;-)
Pasteur Greg


Achetez le livre à la librairie C'est ici

Je suis au Festival de la BD d'Angoulême!

(Par Stéphane)

Angoulême est le Cannes de la bande dessiné. Chaque année des milliers d'exposants rencontrent des milliers et des milliers de fans, de clients et de journalistes, dans une ville célèbre: Angoulême. Comme deux des ouvrages de BLF Europe ont obtenu "Le Prix de la BD chrétienne francophone d'Angoulême", je vais être sur place pour la remise des prix et representer les éditions BLF dans ce mythique festival.


Dès que j'ai une connection internet, c'est promis, je publie quelques photos! Je suis sur place dès demain (jeudi 28 janvier 2010) et ce, jusqu'à dimanche!

Interdiction de donner la fessée?

Je n'ai pas encore d'enfants. Mais qu'une députée veuille interdire la fessée, m'exaspère. Comment décidons-nous ce qui est bon pour nos enfants? Voici ce que dit la députée Edwige Antier.

Loin de corriger ou d'éduquer l' «enfant roi», explique-t-elle, la petite claque sur les fesses ne contribue qu'à la banalisation de la violence. «Plus on lève la main sur un enfant, plus il devient sournois, agressif et menteur».
La pédiatre affirme, en se fondant sur ses «38 ans de pratique professionnelle», que les enfants «qui n'ont jamais reçu de fessée sont les mieux élevés, plus à l'écoute des adultes et de leur autorité». «La seule chose que l'on fait passer à l'enfant» en lui donnant une fessée, «c'est qu'un conflit peut se résoudre par la violence» et «que le fort a le droit de frapper le faible». «On ne peut plus laisser entendre que ce n'est pas grave ou, même pire, que ça a une vertu éducative alors que c'est exactement le contraire», dénonce-t-elle.

On en reparlera. J'aimerais que des parents chrétiens puissent réfuter l'erreur d'Edwige Antier. Pour m'a part, je vois qu'elle n'a pas assez d'expérience avec 38 ans de pratique professionnelle. Car elle part sur l'idée que la punition corporelle c'est le fort qui frappe le faible. Si ce n'était que cela, elle aurait raison. Mais si la punition corporelle est la conséquence d'une désobéissance, elle a toute sa valeur.


Cet article dans Le Figaro me fait penser qu'Edwige Antier, ne fait que persister le problème de l'enfant-roi en mettant parents ET enfants sur un pied d'égalité. Par la Bible, je montrerais bien qu'une loi interdisant la punition corporelle est anti-biblique, mais cela ne convaincra pas nos députés français.


A suivre…

Massacre au Sri Lanka: l'histoire dont on nous dit rien

La journaliste, Marie-France Calle nous donne des nouvelles du Sri Lanka. Personne semble parler du massacre là-bas. Les informations françaises passent des heures à couvrir les grèves et le Roland-Garros, mais semble avoir oublié d'envoyer des journalistes à l'étranger. Marie-France écrit:

"Le massacre a bien eu lieu. L'Onu a fini par l'admettre, du moins à mots couverts, ce ne sont pas 7.000 civils qui ont été tués lors de la bataille finale menée par l'armée du Sri Lanka contre les Tigres de Libération de l'Eelam Tamoul (LTTE), mais au bas mot 20.000."

Etats généraux de la bioéthique à Lille 11 mai 2009 20h30

Si j'habitais à Lille j'irais, alors les Lillois, aucune excuse! Je vous invite tous à participer la tournée bioéthique organisé par l'Alliance pour la Vie. Nous allons réviser les lois a partir du mois de juin. Il est vitale que l'on connaisse les enjeux!

Informations pour Lille:

Etats Généraux de la Bioéthique

le 11 mai à 20h30

Lille Grand Palais
1, boulevard des Cités Unies

"Les Etats généraux de la bioéthique qui ont été lancés le mercredi 4 février 2009 et devront se conclure fin juin, constituent une étape participative préalable à la seconde révision des lois de bioéthique, dont le processus est annoncé pour la fin de l’année. L’Alliance pour les Droits de la Vie est fortement impliquée dans ce débat citoyen. Elle entend y apporter sa pierre au service des convictions qui l’animent : le respect de l’intégrité et de la dignité de tout être humain, de sa conception à sa mort naturelle. Ce principe doit être concilié avec l’écoute des souffrances qui sont sous-jacentes au débat bioéthique : infertilité, handicap, maladie génétique…Pour l’Alliance, le véritable progrès scientifique doit à l’évidence respecter toute l’humanité.

L’espace bioéthique, ouvert pendant toute la durée des Etats généraux, se veut une ressource pour ceux qui désirent s’informer et s’impliquer dans l’un des thèmes de société les plus cruciaux pour notre avenir."

SOURCE: www.adv.org http://www.adv.org 

Tout le monde veut être heureux! Pourquoi sommes nous si peu à l'être?

Au début de l'année 2009, j'étais pris par des crises d'angoisse pour les français. Je vois le peuple que j'aime courir après le bonheur. Ils courent dans toutes les directions en quête d'une réalité illusive. Tout le monde cherche à être heureux, mais peu semblent savoir à quoi ressemble le bonheur.

Laissez-moi vous raconter une petite histoire:

Supposons que dans un pays éloigné, une tribu meure de soif, car leur rivière est à sec. Ils parcourent le pays et apprennent que les rivières voisines sont aussi desséchés. Désespérés, ils ne savent pas comment faire, leurs quelques reserves ne tiendront plus longtemps! Alors un enfant assoiffé demande aux anciens: "ne pourrait-on pas boire l'eau du grand trou qui va au centre de la terre?" Ce grand trou est un puits très profond. On y trouve une eau claire et fraîche, mais depuis des générations, la tribu avait été enseigné qu'il ne fallait jamais boire l'eau des grands trous du centre de la terre.

Pourquoi cette histoire? Cette tribu ce sont les hommes. Nous recherchons le bonheur, mais pour une raison étrange, nous n'avons pas le droit de le recherché où il se trouve.

Tous les jours je lis les récits qui décrivent le Jésus historique. Toujours, je voudrais que la France connaisse cet homme. Je vois une soif énorme chez mes contemporains, mais la source d'eau à connotations "religieuse" est tabou, alors que seul Jésus peut remplir le gouffre de nos coeurs. Je vous y invite. Laissez tomber le préjugés, laissez de côtés les autres livres. Prenons une Bible et lisons ensemble l'évangile de Luc. Découvrons Jésus, l'homme dont tout le monde parle et que si peu connaissent. Découvrons l'homme qui s'écria: « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive!»

2e Révolution Française: A qui peut-on faire confiance lors d'une crise?

Il y a une odeur de révolution en France. La colère, la haine et les revendications sont en hausse. Notre peuple français est en perte de valeurs. Je ne vois pas ce qui retient les ouvriers de commencer à tuer les patrons, de voir les syndicalistes assassiner les entrepreneurs tout comme on tuait autrefois les royalistes.
Peut-être que vous trouvez que j'exagère. Ecoutez seulement comment nous sommes obnubilés par l'actualité au sein de notre nation. Ce nombrilisme est signe des temps. Nous nous sentons plus concernés par la fermeture d'une usine française, que par le sort des Sri Lankais (ce n'est qu'un exemple, mais ce reportage en est une preuve).

Alors que la planète est en pleine turbulence, chaque matin je commence avec ma Bible. C'est un livre incroyable, un repère sûr et une référence absolue. Par temps de paix et par temps de guerre, ce livre est digne de confiance et je peux lire avec assurance.

Cette semaine, avec un ami, nous lisons 1 et 2 Corinthiens. Alors ce matin, alors que le monde est fou et les perspectives sont sombres, je lis pour mieux connaître Dieu, voir Jésus et vivre une journée concentré sur ce qui est essentiel.

"Car Dieu, qui a dit, La lumière brillera du sein des ténèbres! a fait briller la lumière dans nos coeurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ."

2 Corinthiens 4:6

MAJ: Le Figaro rapporte les dernières informations du Sri Lanka et des photos.

#8 Jean Calvin sur écriture et tradition: à faire lire à tous les catholiques?

Je continue avec ma lecture des Instituts de Calvin. Alors que j'ai régulièrement des discussions avec des catholiques, je vois que Calvin avait des gros problèmes avec eux, où plutôt il faudrait dire que les catholiques ne pouvaient supporter Calvin et l'Evangile tel qu'il le présentait.

Je remarque que certaines choses n'ont pas changé depuis 500 ans. Voici une tirade où on apprend que les catholiques avaient déjà cette mauvaise habitude de ne pas connaître la Bible:

Pourquoi combattent-ils d'une telle rigueur et rudesse pour la messe, le purgatoire, les pèlerinages et tels fatras, tellement qu'ils nient la vraie piété pouvoir subsister, […] bien qu'ils n'en prouvent rien par la Parole de Dieu?
Jean Calvin, Epître au Roi de L'Institution de la religion chrétienne, XXV

J'ai des amis catholiques et la plupart de la France est catholique de nom, mais ce sont les quelqu'uns qui "pratiquent"qui me désolent le plus. Je vais vous expliquer, mais attention, je ne veux pas généraliser. Si l'un des lecteurs du blog ne s'identifie pas dans ce qu'il lit, qu'il se manifeste par un commentaire. Je ne censure pas (en principe!).

Pourquoi la tradition devient-elle si importante? Au lieu de se soucier de la gloire de Dieu, les catholiques se laissent distraire. Calvin le résume bien. Souvenez-vous, il écrit en 1541!

[Ils] ne se soucient pas beaucoup s'il advient que la gloire de Dieu soit polluée par blasphèmes tous évidents, moyennant que personne ne sonne mot contre l'autorité de [leur] sainte mère l'Eglise [de Rome].
Jean Calvin, IDEM 

#5 Jean Calvin: C'est quoi un vrai Roi?

Calvin écrit au roi de France, François 1er. Bien qu'il use des formules de politesse, il assume une autorité forte. Je vous partage un extrait qui est particulièrement osé (rappelez-vous, il s'adresse au roi de Franc!).

"Car cette pensée fait un vrai Roi, s'il se reconnaît être vrai ministre de Dieu au gouvernement de son royaume; et au contraire, celui que ne règne point à cette fin de servir à la gloire de Dieu, n'exerce pas règne, mais brigandage." 

Il traite presque le Roi de brigand! Mais on comprend alors que l'autorité de Calvin n'est pas auto-proclamé. Simplement il connaît sa Bible et il s'assure que le Roi connaisse la volonté de Dieu pour un roi. La phrase suivante souligne cela. Notez aussi l'importance de la Bible dans la pensé de Calvin.

"Or on s'abuse si on attend longue prospérité en un règne qui n'est point gouverné du sceptre de Dieu, c'est-à-dire sa sainte Parole."
L'Institution chrétienne, XXIII

 Quand on lit ces quelques phrases, il ne faut pas oublier qu'elles sont adressées au Roi de France. Il avait tout les pouvoirs et le droit de faire ce qu'il lui plaisait. Ces mots font donc preuve d'un courage certain.

#4 Jean Calvin: Expulsé de France, exilé en Suisse

Certains d'entre-vous prenez à cœur de suivre ces articles concernant Jean Calvin. Je réalise qu'il va falloir parfois vous fournir quelques informations complémentaires. Mais ce serait encore mieux si vous pouviez prendre le temps pour étudier un peu la vie de Calvin.

En tout cas, pour comprendre son épître au Roi, il faut savoir que Calvin est en exil à Genève, alors qu'il qu'il est Français. Il écrit au roi:

"Et ne pensez point que je tâche de traiter ici ma défense particulière, pour obtenir retour au pays de ma naissance.[…] mais j'entreprends la cause commune de tous les fidèles, et même celle de Christ, laquelle aujourd'hui est en telle manière entièrement déchirée et foulée en votre royaume, qu'elle semble être désespérée."

Jean Calvin, Epître au Roi, XXII

#3 Jean Calvin: Servir ceux qui ont faim et soif de Jésus-Christ

L'Institution chrétienne débute par une lettre de Jean Calvin au roi de France, François 1er. Il explique ses motivations et je vois un cœur de berger en Calvin qui m'encourage. Je me dis que si c'est effectivement le cœur de Calvin que l'on découvre si tôt dans L'Epître au Roi,  ma lecture sera riche et édifiante.

"Et principalement je voulais par ce mien labeur servir à nos Français, desquels j'en voyais plusieurs avoir faim et soif de Jésus-Christ, et bien peu qui en eussent reçu droite connaissance."

Jean Calvin, Epître au Roi, L'Institution chrétienne, XXI

Deux questions: 

1. Avons-nous faim et soif de Jésus-Christ? 

2. Avons-nous un cœur pour les assoiffés et les affamés de Jésus?

Recours en justice contre une pub injuste

Recours en justice contre une pub injuste
Uploaded by A-D-V

Source: Alliance pour la Vie

Si l'église pouvait être comme un match de football

Chaque soir de match, le stade est plein à craquer. Equipés d'écharpes aux couleurs de leur équipe, les supporters viennent dans la bonne humeur pour soutenir les stars du foot. Le stade acclame les joueurs quand ils rentrent sur le terrain. Avec des chants et des acclamations, tout le stade se lève d'un seul homme quand un joueur se crée une occasion pour marquer. Quand la tentative échoue, tout le monde se lamente. Mais quand le but est marqué, tout à coup c'est le délire dans le stade. Sous la clameur des supporteurs, le butteur se fait féliciter par ses coéquipiers.

Chose remarkable, quand l'arbitre prend une mauvaise décision, tout les supporteurs le huent et l'insultent (et croyez-moi ils y vont!). Tout à coup l'arbitre est l'homme le plus détesté de la région, voir même du pays.

Je ne sais pas à quoi vous pensez quand vous assistez à un match de foot. Mais mercredi, j'ai pensé à l'église. Si seulement l'église pouvait être comme un match de foot! Chaque semaine, des milliers de fidèles qui viennent chanter à la gloire de leur équipe, de même chaque semaine, des chrétiens se retrouvent pour exprimer leur joie en Dieu.

Mais de mon expérience, le foot suscite beaucoup plus d'intérêt et de passion, alors que Dieu et beaucoup plus grand et glorieux que ces petits joueurs du moment qui disparaîtront. Ah, si seulement je pouvais avoir un cœur de supporteur chaque jour de ma vie avec Dieu! J'oublierai du ridicule et je fixerai toute mon attention sur Lui.

Je veux rester détaché de la politique... mais c'est dur!

J'ai dû éteindre la radio ce soir. Les syndicalistes et les grévistes me mettent en colère. Je ne connais ni leurs revendications et je ne veux pas les connaître, puisque je m'en fiche. Leur comportement est incensé, irresponsable et égoïste. 

Notre pays est au début d'une crise et les services publics osent faire grève pour demander plus de pouvoir d'achat. Ils devraient s'estimer heureux d'avoir un emploi stable et un salaire régulier. Je n'ai pas de respect pour les grévistes de jeudi 29 janvier. Le respect se mérite et il se mérite par ceux qui travaillent pour du vrai et qui ne se permettent pas de faire grève.

Que pense Dieu de cette grève? Il a toujours été pour le travail (c'était son idée quand même!) et détesté l'égoïsme des hommes. Je n'en dis pas plus, le sujet ne vaut pas plus de mon temps.

Bon, j'ai renoncé à m'engager dans l'armée française

Un jour dans l'armée me suffit. Le repas de midi était correct (évidemment conçu pour des lycéens) avec frites et cordon-bleu. Mais il faisait si froid dans la salle à manger que mes frites on recongelés entre le buffet et ma table. Il avait neigé toute la journée et je prie qu'il fasse froid toute la semaine pour qu'on puisse profiter de cette neige.

Après de nombreuses vidéos vantant les mérites de l'armée terre, mer, air et gendarmerie, j'ai resisté à l'idée de m'engager et de plutôt rester a fond pour Jésus. Bien qu'être réserviste pourrait être une bonne expérience, Jésus n'a pas de reservistes. Tout le monde est sous la même enseigne, nous devons courir la course et combattre le bon combat de la foi pour nous emparer de la vie éternel!

Je sais pas trop... Je m'engage ou je m'engage pas?

J'ai enfin reçu le courier fatidique de l'armée française. Je dois me présenter aujourd'hui à la gare de Valenciennes. Heureusement qu'ils ont joint au courier un billet de train.

Bien que je ne sais pas trop à quoi m'attendre, je suppose que je vais passer une journée entière à être endoctriné par un group d'officiers français. J'espère que j'arrive à resister à la temptation de m'engager et me retrouver en Afghanistan. Espérons que la nourriture soit bonne. J'ai vraiment pas envie de gâcher toute une journée, surtout un lundi!

Quelle place pour Jésus dans vos résolutions de la nouvelle année?

Je ne comptais pas écrire aujourd'hui, mais la réunion d'église ce matin ma fait changer d'avis. Comme aujourd'hui est le premier jour de l'an, nous n'avons pas eu de prédication. Simplement, nous nous sommes retrouvés dans un cercle et avons partagés nos projets, nos résolutions et nos souhaits pour 2009.

Chacun était invité à lire les passages de la Bible qui avait marqué leur année 2008 ou qui pouvait être une aide en 2009. Une des femmes nous a lu quelques versets de Colossians chapitre 1. Elle nous a ensuite posé une question toute simple qui ma frappé. Je vous cite donc les versets dans lesquels ils est question de Jésus. Et je vous pose la question:

"Il [Jésus] est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. Il est la tête du corps de l’Eglise; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. Car Dieu a voulu faire habiter toute plénitude en lui;"
Colossians 1:17-19

 Après avoir lu ce texte, elle nous demanda: "Quelle place a Jésus dans vos projets pour 2009? Est-il toujours premier? A-t-il toujours la place la plus importante?"

Je me la pose, je vous la pose. Que Jésus soit suprême dans tout nos choix en cette nouvelle année.

2009: Bonne année à tous!

Encore une année passée et une nouvelle qui se dresse devant nous. Je vous souhait une excellente année. Si vous connaissez Jésus, que vous deveniez toujours plus attachés à lui. Pour ceux qui ne connaissent pas encore Jésus, je vous souhaite tout le meilleur en 2009, c'est à dire que vous le rencontriez enfin.

Ma vie fut à tout jamais changé le jour que j'ai compris que Jésus était une figure historique ayant réellement existé. Ensuite j'ai découvert que la Bible était un livre dans lequel on pouvait découvrir le vrai Jésus avec fiabilité.

Comment alors passer une bonne année 2009? En vivant pour Dieu, pour le connaître et vouloir ce qu'il veut. Il est amour et ainsi ses plans sont toujours les meilleurs pour ses créatures. Le problème n'est pas le manque d'amour de Dieu, mais mon refus de lui faire confiance pour ma vie, ma famille, mon travail, ma santé, mon bien-être et mon avenir.
Vivons donc pour connaître Jésus. C'est mon objectif depuis près de 4 ans, je ne l'ai jamais regretté. Bonne année!