dimanche 15 novembre 2009

Interdiction de donner la fessée?

Je n'ai pas encore d'enfants. Mais qu'une députée veuille interdire la fessée, m'exaspère. Comment décidons-nous ce qui est bon pour nos enfants? Voici ce que dit la députée Edwige Antier.



Loin de corriger ou d'éduquer l' «enfant roi», explique-t-elle, la petite claque sur les fesses ne contribue qu'à la banalisation de la violence. «Plus on lève la main sur un enfant, plus il devient sournois, agressif et menteur».
La pédiatre affirme, en se fondant sur ses «38 ans de pratique professionnelle», que les enfants «qui n'ont jamais reçu de fessée sont les mieux élevés, plus à l'écoute des adultes et de leur autorité». «La seule chose que l'on fait passer à l'enfant» en lui donnant une fessée, «c'est qu'un conflit peut se résoudre par la violence» et «que le fort a le droit de frapper le faible». «On ne peut plus laisser entendre que ce n'est pas grave ou, même pire, que ça a une vertu éducative alors que c'est exactement le contraire», dénonce-t-elle.

On en reparlera. J'aimerais que des parents chrétiens puissent réfuter l'erreur d'Edwige Antier. Pour m'a part, je vois qu'elle n'a pas assez d'expérience avec 38 ans de pratique professionnelle. Car elle part sur l'idée que la punition corporelle c'est le fort qui frappe le faible. Si ce n'était que cela, elle aurait raison. Mais si la punition corporelle est la conséquence d'une désobéissance, elle a toute sa valeur.


Cet article dans Le Figaro me fait penser qu'Edwige Antier, ne fait que persister le problème de l'enfant-roi en mettant parents ET enfants sur un pied d'égalité. Par la Bible, je montrerais bien qu'une loi interdisant la punition corporelle est anti-biblique, mais cela ne convaincra pas nos députés français.


A suivre…

1 commentaire:

Jean jr. Landry a dit…

Amen, cher frère. Ces gens s'opposent non seulement à la Parole de Dieu mais aussi à l'évidence. La vie nous montre combien les souffrances physiques ou morales nous permettent souvent d'en ressortir grandis. Les épreuves forgent le caractère. La biographie de tous les grands de cette histoire, sans exception, le montrent. La fessé s'inscrit dans cette logique. Infliger la souffrance est parfois un mal nécessaire.

Ce qui rend les enfants mesquins et menteurs, ce n'est pas la correction physique mais la violence des parents qui frappent sous l'impulsion de la colère ou qui exigent une discipline qu'eux-mêmes n'appliquent pas dans leur vie. L'hypocrisie engendre ainsi l'hypocrisie.

En tant que père de famille, je n'ai vu que de bons fruits venant de la discipline physique prodiguée avec amour.