Je lisais ce soir le sujet de Philosophie de ma soeur. Des souvenirs du lycée me sont revenus: comment je prenais plaisir à écrire, argumenter et débattre une position contre une autre. Aujourd'hui en cours, j'ai beaucoup plus de mal à être motivé.
Après trois ans passés dans la vie réel. Trois ans à vivre du concret et à chercher comment vivre une vie qui plaise à Dieu, j'ai du mal à me motiver pour mes devoirs. Oui, le travail bien fait honneur Dieu et lui fait plaisir. Mais c'est les effets et les répercussions (ou manque de celles-ci) qui me motive dans mon travail. Si je préparais une présentation sur la Bible, sur Jésus ou je ne sais quoi, qui serait lu ou écouté par un certain nombre de personnes, je verrait la valeur de passer des heures à me préparer et à étudier. De même pour le travail. Je ne sais pas qui lira la revue de presse qui le permettra de lire un certain livre qui changera sa vie. Je ne sais pas qui lira le livre que j'évalue pour la traduction. Le fruit de mon travail reste invisible, mais il promet d'être énorme.
Quant à mes devoirs scolaires, je me fiche bien de savoir pourquoi la notion du "détour" est vue d'une manière plus positive depuis quelques temps alors qu'elle était surtout négative il y a deux cent ans... Si je passe 5 heures à rédiger une dissertation pour un professeur qui se fiche bien de mon opinion. Il ne cherche pas la vérité, simplement il doit me donner des notes pour le semestre et corrige donc mon devoir. Il s'en fout si ce que je dis peux changer sa vie. Tout ce qui importe pour le prof c'est de corriger aussi vite que possible ma copie pour qu'il puissent regarder un peu la télé avant de se coucher.
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jeudi 18 décembre 2008
vendredi 7 novembre 2008
Il y a un sens à la mort, même des plus jeunes
Ma vie, celle d'un jeune de 21 ans qui sait que Jésus est mort à sa place. Il est mort la mort que je méritais pour que je vive une autre vie. J'ai fait trois ans sur le Doulos pour aucune autre raison que le fait que Dieu s'est montré à moi.
C'est par la mort d'une fille de 17 ans que Dieu m'a ouvert les yeux à mon état et que je me suis mis à vivre pour Lui. Le premier enterrement de ma vie était celui d'une jeune femme qui venait de fêter son 17ième anniversaire. C'était aussi mon âge à cette époque et j'en suis éternellement reconnaissant. Où serais-je si ce n'était pas pour cet chauffard ivrogne qui faucha Mikaela un soir de juillet? Je suis reconnaissant de sa mort puisque j'ai reçu la vie. Et c'est par sa mort que j'ai donné ma vie à Dieu, que me guida progressivement à travailler trois ans sur un bateau à l'autre bout du monde.
Ce sont ces souvenirs qui me sont revenus aujourd'hui lors d'une conversation avec Y* une fille de ma classe. Me voyant lire, elle me demanda si c'était la Bible. Non, se sont les confessions d'Augustin lui dis-je. S'engage ensuite une conversation sur Dieu où elle explique que sa mère et très croyante mais elle-même ne l'est plus depuis la mort de sa meilleur ami dans un accident. Elles étaient ensemble sur le scooter et un véhicule les accroche. Son amie parvient à reprendre l'équilibre, mais en vain puisque elle frappe de plein fouet un poteau et meurt sur le coup. Y* survécut mais fit une tentative de suicide qui la metta dans un coma durant trois semaines. Depuis, elle se dit qu'elle se fiche bien que Dieu existe. Elle moura bien le jour qui est le sien, d'ici là il faut vivre et profiter de la vie.
Comme moi, elles avaient toutes les deux 17 ans. Y* se braqua contre Dieu et je me suis réfugié en Dieu.
Comme quoi il y a beaucoup de sens dans la mort d'un jeune de 17 ans. Je prie que Dieu sauve Y* et les nombreuses personnes qui ont vécu la mort d'un proche. La mort n'est pas une tragédie en soi. Ce qui est tragique c'est mourir sans s'y être préparé.
Comme quoi il y a beaucoup de sens dans la mort d'un jeune de 17 ans. Je prie que Dieu sauve Y* et les nombreuses personnes qui ont vécu la mort d'un proche. La mort n'est pas une tragédie en soi. Ce qui est tragique c'est mourir sans s'y être préparé.
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