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mercredi 22 juillet 2009

Proverbes 20: On peut être Aveugle-voyant aujourd'hui

Verset 12: "L'oreille qui entend et l'œil qui voit, c'est l'Eternel qui les a faits l'un et l'autre."

Je dirais aussi que c'est Dieu qui crée le cœur qui croit. Dans ce même chapitre, il est écrit: "C'est l'Eternel qui dirige les pas de l'homme: que peut comprendre l'être humain à sa voie?" (v24) Ce weekend, j'ai vu beaucoup de monde. Des aéroports de Bruxelles et Dublin, dans le bus, dans le train et dans les rues de Belfast, j'ai vu des milliers d'hommes. Chacun existait, chacun parcourait son chemin, sans se soucier de son existence.
En les regardant, je voyais les couples amoureux, les hommes d'affaires, les étudiants et les mendiants. Pour chacun, je pouvais essayer de deviner leurs origines et leur avenir, mais tout en sachant qu'il était impossible de vraiment savoir. Des milliers de vies, des millions d'années d'existence et des milliards de petits choix qui déterminent l'avenir.
Pourtant, Dieu comprend l'être humain, car c'est lui "qui dirige les pas de l'homme." Cela nous fait sans doute peur. On déteste savoir notre vie prédéterminé. Mais qu'on se rassure, on ne le ressent (presque) jamais. Nos vies avancent trop vite et nos choix sont trop vites pour qu'on croient le contraire. Pourtant si Dieu prend la peine pour nous le dire, il doit bien y avoir une raison.

Je viens de terminer ma lecture de l'Evangile de Jean. Chapitre 12.37-40 dit:
"Malgré tous les signes miraculeux qu'il avait faits devant eux, il ne croyaient pas en lui. Ainsi s'accomplit la parole annoncée par le prophète Esaïe: 'Seigneur, qui a cru à notre prédication? Et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé?' Esaïe a dit encore pourquoi ils ne pouvaient pas croire: 'Il a aveuglé leurs yeux et il a endurci leur cœur pour qu'ils ne voient pas de leurs yeux, qu'ils ne comprennent pas dans leur cœur, qu'ils ne se convertissent pas et que je ne les guérisse pas.'"
Lisez la suite, elle vaut la peine. Mais ce qu'on retire de ce passage est énorme. Le fait qu'on croit en Jésus-Christ est un miracle. J'aime beaucoup l'expression "un miracle de grâce souveraine". Dieu est celui qui nous a donné un cœur capable de croire en Jésus. Pour tous ceux qui ne croient pas encore en Jésus (sa vie sur la terre, sa mort sur une croix et sa résurrection), il n'est pas trop tard. Il y a une bonne nouvelle, on peut s'écrier comme le père d'un enfant malade dans l'Evangile de Marc 9.24: "Je crois, Seigneur, viens au secours de mon incrédulité!"
Toi qui crois en Jésus, as-tu compris le miracle que c'était? Remercions toujours Dieu pour sa grâce souveraine.

mercredi 17 décembre 2008

Les opportunités du bus (j'aime les musulmans)

J'aime les musulmans. Tous les jours je côtoie des jeunes issus de l'immigration. Ils sont autour de moi à l'arrêt et prennent le bus avec moi. Certain d'entre eux ont des comportements tellement proches des clichés, qu'on croirait qu'ils faisaient exprès (surtout les jeunes).
Il y a les jeunes garçons qui font les caïds. Vétus de cuir, ou de 'sweats', ils marchent comme des marins (c'est évident qu'on à l'air cool comme ça) et ne sourient jamais. Ce serait vu comme un signe de faiblesse je suppose... 
Les hommes sont géniaux. Avec leurs barbes et leur petits chapeaux (on les appel comment?) il se saluent la main sur le coeur et discutent des heures durant. Ils ne semblent pas avoir d'autres rendez-vous dans la journée que leurs amis.
Généralement je ne remarque pas autant les femmes, ni les jeunes filles. Mais aujourd'hui j'ai eu un court échange avec trois d'entre-elles.
Je suis monté sur le bus (flambant neuf, puisque Viavil vient d'être mis en place à Maubeuge) et me suis dirigé vers l'arrière du bus où il y a plus de chances de trouver une place assise. Pour ceux qui prennent les bus à extensions, ils sauront qu le carré de fauteuils à l'arrière du bus est traditionnellement reservés aux jeunes issues de l'immigration. Mais ils étaient seulement trois filles et il y avait encore beaucoup de place et je me suis joint à eux.
La discussion c'est rapidement lancé. Echanges de politesses, quelques questions (malgré l'oreillette d'ipod accroché à l'oreille de deux d'entre elles) et je voulais savoir si elles étaient musulmanes.
J'aime les musulmans. Ils croient que Dieu existe, qu'il à crée le monde. Ils ont aussi un respect pour les choses sacrés. Ils apprécient la discussion (c'est un des fondements de la culture arabe) et Jésus à une large place dans leur Coran. Avec le Français typique, il n'y a aucun intérêt  concernant Dieu, mais les musulmans et mêmes le jeunes musulmanes en discutent avec plaisir malgré parfois leurs faibles connaissances.
A mon arrêt en ville nous étions arrivés à la place de Jésus dans le Coran et je leur ai demandé si elles savaient que leur livre sacré prétendait que Jésus avait crée le monde. Elles ne savaient pas cela, mais quand elles m'ont répondu "C'est Dieu qui à crée le monde!", je leur ai simplement dit que cela aussi était vrai.
J'espère les retrouver un jour pour continuer la discussion. Elles commencent tout juste à lire le Coran. Peut-être on pourrait échanger nos livres. J'ai toujours voulu lire leur livre et les invité à découvrir le Dieu de l'univers qui s'est fait homme.

lundi 24 novembre 2008

Tant à dire, mais si peu de dit

Je suis silencieux depuis plusieurs semaines, en fait depuis la mort de Mamy. Bien que son départ soit en partie la raison de mon silence, c'est surtout le fait que je me suis laissé avoir par la fatigue et ainsi la morosité et même un brin de dépression, que je n'ai pas eu envie d'écrire. Pourtant, j'ai eu tant d'idées, de pensées et de questions. L'enterrement fut aussi un moment intense de réflexion.

Par contre, si je m'obstine à remettre dans l'ordre chacune de ces discussions, je n'écrirais jamais quelque chose. Il faut que j'écrive sur le moment, sinon je n'en ai plus envie. Aussi, dimanche je prêche dans mon église. Cela m'obligeras bien à mettre au moins quelques mots par écrit. Je ferais un résumé de l'idée principale du texte étudié et je le posterais sur le blog. Le texte de dimanche sera le passage dans Luc 7 où la femme prostituée verse du parfum sur les
pieds de Jésus.

Ainsi, je veux me remettre à écrire et, plutôt que de repousser à demain ce que je voulais faire aujourd'hui, j'ai pensé écrire ces quelques mots.

dimanche 9 novembre 2008

Un hommage à une grande petite femme

C'est avec joie mêlé de larmes que j'écris ces quelques mots dédiés à Sophie Kapitaniuk, ma grand-mère de 75 ans.

Hier soir (vendredi 7 novembre), après des années de lutte contre la maladie, le coeur de Mamy s'est arrêté et les médecins ne purent rien faire. Mamy nous a quittée pour être avec Jésus et je sais qu'elle est heureuse maintenant. Ma grand-mère était un formidable exemple pour moi. Son influence sur ma vie est simplement incalculable car c'était une femme de prière avec une grande foi.
Elle avait 75 ans mais avait encore un rire d'enfant. Dieu était sa plus grande source de joie. Elle fut peut-être la plus heureuse d'apprendre que je m'apprêtais à m'engager à plein-temps sur la champ missionnaire avec OM. Toute sa vie elle avait prié qu'au moins un de ses huit fils se donnerait à Dieu pour la mission. Pour mes grands-parents, le champ missionnaire et le travail pastoral étaient les vocations les plus nobles et ils souhaitaient voir le monde entier louer Dieu pour sa grâce en Jésus Christ.
Mamy puisait quotidiennement aux sources de la Bible pour y trouver forces et joie. Sa vue s'était bien amoindri ces dernières années et il fallait qu'on lui lise des passages. Je la vois encore, couchée sur son lit. Elle me demandait de choisir un passage, fermait les yeux et un sourire aux lèvres, attendait que je lise. Combien de fois me suis-je demandé pourquoi Dieu ôtait la vue d'une femme qui aimait tant la Bible alors que la plupart du monde voit mais ne sait que faire de la Bible.
Les enfants étaient une autre source de joie pour Mamy. Elle avait toujours aimé les enfants. Mère de huit et grand-mère de 25 petits-enfants (chiffre constamment revu à la hausse), elle aimait avoir les enfants chez elle. Ceux-ci rendait son amour par de nombreuses offrandes, bouquets de fleurs des champs, dessins, cartes et peintures qui décoraient sa maison.
Par sa mort, Mamy laisse un gouffre derrière elle. Elle était une amie, une conseillère, une aide dans la prière et ma grand-mère. Bien que petite de taille, elle est grande dans mon estime. Jésus était son trésor et ainsi son coeur était au ciel avec lui. Jusqu'à la fin, elle vivait à la lumière du Psaume 71:
"Ne m'abandonne pas, ô Dieu! même dans la blanche vieillesse, Afin que j'annonce ta force à la génération présente, Ta puissance à la génération future!" Psaume 71:18
Bien qu'elle connût plus de souffrance physique que la plupart, elle resta attachée à Jésus sachant qu'il la tenait fermement dans ses mains. Bien que morte, sa vie et son testament continuent à parler. La mort lui était un gain et ainsi elle vécut bien sa vie. S'il y avait une chose qu'elle voudrait pour chacun de nous, c'est que nous ne gâchions pas nos courtes vies terrestres. "Le meilleur est encore à venir," me dit-elle récemment. Pour elle, ce moment est enfin arrivé.

vendredi 7 novembre 2008

Il y a un sens à la mort, même des plus jeunes

Ma vie, celle d'un jeune de 21 ans qui sait que Jésus est mort à sa place. Il est mort la mort que je méritais pour que je vive une autre vie. J'ai fait trois ans sur le Doulos pour aucune autre raison que le fait que Dieu s'est montré à moi.
C'est par la mort d'une fille de 17 ans que Dieu m'a ouvert les yeux à mon état et que je me suis mis à vivre pour Lui. Le premier enterrement de ma vie était celui d'une jeune femme qui venait de fêter son 17ième anniversaire. C'était aussi mon âge à cette époque et j'en suis éternellement reconnaissant. Où serais-je si ce n'était pas pour cet chauffard ivrogne qui faucha Mikaela un soir de juillet? Je suis reconnaissant de sa mort puisque j'ai reçu la vie. Et c'est par sa mort que j'ai donné ma vie à Dieu, que me guida progressivement à travailler trois ans sur un bateau à l'autre bout du monde.
Ce sont ces souvenirs qui me sont revenus aujourd'hui lors d'une conversation avec Y* une fille de ma classe. Me voyant lire, elle me demanda si c'était la Bible. Non, se sont les confessions d'Augustin lui dis-je. S'engage ensuite une conversation sur Dieu où elle explique que sa mère et très croyante mais elle-même ne l'est plus depuis la mort de sa meilleur ami dans un accident. Elles étaient ensemble sur le scooter et un véhicule les accroche. Son amie parvient à reprendre l'équilibre, mais en vain puisque elle frappe de plein fouet un poteau et meurt sur le coup. Y* survécut mais fit une tentative de suicide qui la metta dans un coma durant trois semaines. Depuis, elle se dit qu'elle se fiche bien que Dieu existe. Elle moura bien le jour qui est le sien, d'ici là il faut vivre et profiter de la vie.
Comme moi, elles avaient toutes les deux 17 ans. Y* se braqua contre Dieu et je me suis réfugié en Dieu.
Comme quoi il y a beaucoup de sens dans la mort d'un jeune de 17 ans. Je prie que Dieu sauve Y* et les nombreuses personnes qui ont vécu la mort d'un proche. La mort n'est pas une tragédie en soi. Ce qui est tragique c'est mourir sans s'y être préparé.

mardi 30 septembre 2008

C'est quoi une église? (#2)

Et si l'église, c'était plutôt ceci?--->


Durant le mois d'août, notre église ferme ses portes, par manque de personnes. Tout le monde part en vacances ou n'est pas sure d'être dans le coin les dimanches. Nous nous sommes donc retrouvé à quelques-uns et ce, plusieurs semaines de suite. Nous commençons à l'heure puisque nous ne nous sommes pas fixé une heure. Nous discutons, nous rigolons. On s'ouvre aux autres pour les voir s'ouvrir à nous.

Nous prenons enfin place dans les divans et les chaises. On est serrés et c'est mieux comme ça. Quelqu'un sort une guitare, une trompette ou une flûte. Quelqu'un demande un chant que nous connaissons tous et nous nous mettons à chanter. Quelqu'un prie pour remercier Dieu pour la journée et pour Sa grâce quotidienne et permanente. Après un temps de chants, nous prenons le temps pour écouter chacun qui voudrait raconter ce que Dieu leur a enseigné récemment. Je trouve que c'est un encouragement aussi à lire la Bible puisque chacun partage de ses lectures quotidiennes. Nous passons de la vie de Jésus aux lettres de Paul jusqu'à la Genèse, en passant par les prophètes. Quels enseignements et tout ça dans l'atmosphère la plus décontracté!

Il y a des personnes présentes qui ont plus de connaissances de la Bible (et on réalise vite qui sont ces personnes par leur amour pour ce livre), ça permet aux jeunes de poser des questions et discuter. Et si jamais un texte est très difficile, nous prions à Dieu, pour qu'il nous donne le sens des mots qu'il a écrit. Nous finissons d'ailleurs cette partie de notre rencontre par un moment de prière où tout le monde peut parler avec Dieu. Nous exprimons notre accord par des 'oui' et un 'amen' final.

Ensuite viens le retour à la maison, si l'on doit être quelque part. Sinon, on se met à table et nous mangeons ensemble. Pour moi c'est ça l'église. Oublions l'institution que nous avons créée. L'église, c'est nous tous qui avons été sauvés par Dieu de notre péché. Notre culte et notre adoration c'est une vie vécue sous son approbation. Dans la Bible, Dieu nous dit ceci au sujet des croyants:

"Chaque jour, avec persévérance, ils se retrouvaient d'un commun accord au temple; ils rompaient le pain dans les maisons et ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de coeur." Actes 2 verset 46

N'est pas exactement ce que nous avons vécu durant le mois d'août? Seigneur, donne nous plus de ces moments précieux de ton église! Fais grandir ton église!