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jeudi 24 septembre 2009

Lectures de Greg- Voyage au coeur de la Scientologie - Le témoignage d'un ex-disciple



Auteur : Alain Stoffen
Editeur : Editions Privé
Parution : 14/05/2009
Nombre de pages : 281
Langue : Français
ISBN-10: 2350760901


Présentation de l'éditeur
En quinze années passées dans l'Église de Scientologie, Alain Stoffen a vu les rouages de la machine. Endetté, enrôlé, il a pris conscience de l'emprise de la Scientologie sur ses membres. Comment cette secte fonctionne, quelle est son idéologie ? Séduire, détruire, reconstruire : pour arriver à son but la Scientologie recrute ses ouailles de façon soit. Une invitation, un contact, une " remise à niveau ", un bien-être passager. Suivent alors les cours, les thérapies, les purifications, et... les exigences financières. Alain Stoffen porte ici un regard sans concession, parfois gênant, sur une secte puissante.

Mon avis :
Je viens de dévorer ce livre. Et oui, je ne lis pas que des bouquins chrétiens, écrit par des chrétiens, au cas où certains d’entres vous se poserez la question.
Ce livre ouvre les yeux sur cette secte assez fascinante, il faut bien le reconnaître. Je savais qu’elle craignait (comme toutes les sectes) mais là, ça dépasse l’imagination…
Je plains ce pauvre homme qui s’est fait avoir, et qui a perdu plus de 15 ans de sa vie, et qui, le pauvre, gardera toute sa vie quelques séquelles… Un livre facile à lire et très bien écrit.
Pasteur Greg

samedi 12 septembre 2009

Devenir Chrétien, est-ce un suicide intellectuel ? (2)

Le blog Raisons de Croire continue sa série, Chrétien au 21e siècle, un suicide intellectuel? Je vous encourage à la lecture. Cette fois Jonathan publie l'interview avec David Robertson, l'auteur d'un livre répondant à Richard Dawkins.



"Question 1 : David Robertson, diriez-vous que vous avez commis un suicide intellectuel quand vous êtes devenu chrétien ?
Pas du tout. En fait ce serait plutôt le contraire. Comme Anthony Flew1, je cherche à aller là où mènent les preuves. Elles m’ont mené à Christ. La vision chrétienne du monde est, selon moi, la seule qui donne du sens au monde, de manière réelle et intellectuellement satisfaisante.
Question 2 : Quelles questions vous ont particulièrement touché dans votre cheminement ? Comment en êtes-vous venu à accepter Jésus-Christ comme votre Sauveur personnel ? Y a-t-il eu des arguments qui ont joué un rôle particulier dans votre conversion ? 
Lire la réponse ici

lundi 11 mai 2009

Comment j'ai rencontré Jésus (témoignage en 59 secondes)

Dimanche passé, on avait demandé à chacun de l'église de Feignies de préparer une version courte de leur témoignage. En 59 secondes, leur petite histoire devait contenir 3 étapes:
  • Ma vie avant Jésus
  • Comment j'ai rencontré Jésus
  • Qu'est qui à changé (ou qui change encore) depuis que je l'ai rencontré

Je me suis prêté au jeu. Voici donc mon histoire. Je vous invite à y ajouter la votre. Sinon mettez la quand même par papier pour une prochaine fois!

Mon témoignage en 59 secondes (Stéphane Kapi)
C’est très original, je sais, mais j’ai grandi dans une famille Chrétienne. Cela veut dire que très jeune, je savais que Dieu existait et qu’il avait envoyé Jésus « mourir pour nos péchés ». Mais c’est seulement à 17 ans, par la mort tragique d’une fille de mon âge que je me suis rendu compte que je ne vivais rien personnellement avec Jésus. Rien donc ne me distinguait d’un non-croyant. J’ai alors confié à Jésus toute ma vie en avouant ma rébellion de vouloir vivre sans lui. Il m’a pardonné et jour après jour, je suis plus proche de Jésus, le Dieu-homme qui m’a sauvé.
Je suis encore pécheur (c’est un constat quotidien de mon besoin de pardon), mais je suis conscient du Saint Esprit qui travaille en moi. J’ai soif de connaître Dieu, de lui être fidèle et de le faire connaître. Bien que mes sentiments fluctuent et que je dois lutter tout les jours contre mon  « moi » qui ne veut pas donner la première place à Dieu, je peux dire que j’aime Jésus, mon Sauveur, mon Roi et mon Dieu.

lundi 2 mars 2009

Souvenons-nous de notre histoire, l'horreur du passé a un sens.

Mes parents fètent aujourd'hui leurs 24 ans de mariage. Je compte écrire quelques mots à ce sujet demain. Je n'ai pas eu le temps aujourd'hui. Ce soir j'ai encore passé deux heures avec mon grand-père de 80 ans. Papy et moi avons le projet d'enregistrer sa vie pour le transmettre à ses petits-enfants. Chaque entretien est enregistré en vidéo, mais ce sont surtout les histoires qui m'importent.
Aujourd'hui Papy ma raconté son premier voyage de l'autre côté du rideau de fer. C'était en 1959, mais les cicatrices de la guerre était encore très visibles. Des milliers (millions?) de réfugiés se trouvait partout en Europe. Papy a visité un cimetière où l'on avait enterré des réfugiés russes qui s'étaient suicidés plutôt que d'être contraint à retourner en Russie.
Lors d'un séjour parmi les camps de réfugiés en Grèce, il rencontra une femme russe qui élevait ses 5 enfants sans son mari, qui était emprisonné durant 15 ans en Sibérie. J'en ai pleuré et j'en tremble à l'idée.  Que la vie est fragile. Un rien peut tout basculer.
Nous vivons par un récession. Les temps sont difficiles, mais souvenons-nous de nos parents et de ce qu'ils ont vécus. Notre vie est tellement comfortable et nous en sommes si peu reconnaissants. Je n'ai pas peur de la crise, Dieu est aux contrôles. Je prie que cette crise mondial soit un rappel à ma génération que la vie est instable, courte et éphémère et que rien n'est plus important que découvrir le sens de notre vie.

lundi 24 novembre 2008

Tant à dire, mais si peu de dit

Je suis silencieux depuis plusieurs semaines, en fait depuis la mort de Mamy. Bien que son départ soit en partie la raison de mon silence, c'est surtout le fait que je me suis laissé avoir par la fatigue et ainsi la morosité et même un brin de dépression, que je n'ai pas eu envie d'écrire. Pourtant, j'ai eu tant d'idées, de pensées et de questions. L'enterrement fut aussi un moment intense de réflexion.

Par contre, si je m'obstine à remettre dans l'ordre chacune de ces discussions, je n'écrirais jamais quelque chose. Il faut que j'écrive sur le moment, sinon je n'en ai plus envie. Aussi, dimanche je prêche dans mon église. Cela m'obligeras bien à mettre au moins quelques mots par écrit. Je ferais un résumé de l'idée principale du texte étudié et je le posterais sur le blog. Le texte de dimanche sera le passage dans Luc 7 où la femme prostituée verse du parfum sur les
pieds de Jésus.

Ainsi, je veux me remettre à écrire et, plutôt que de repousser à demain ce que je voulais faire aujourd'hui, j'ai pensé écrire ces quelques mots.

dimanche 9 novembre 2008

Un hommage à une grande petite femme

C'est avec joie mêlé de larmes que j'écris ces quelques mots dédiés à Sophie Kapitaniuk, ma grand-mère de 75 ans.

Hier soir (vendredi 7 novembre), après des années de lutte contre la maladie, le coeur de Mamy s'est arrêté et les médecins ne purent rien faire. Mamy nous a quittée pour être avec Jésus et je sais qu'elle est heureuse maintenant. Ma grand-mère était un formidable exemple pour moi. Son influence sur ma vie est simplement incalculable car c'était une femme de prière avec une grande foi.
Elle avait 75 ans mais avait encore un rire d'enfant. Dieu était sa plus grande source de joie. Elle fut peut-être la plus heureuse d'apprendre que je m'apprêtais à m'engager à plein-temps sur la champ missionnaire avec OM. Toute sa vie elle avait prié qu'au moins un de ses huit fils se donnerait à Dieu pour la mission. Pour mes grands-parents, le champ missionnaire et le travail pastoral étaient les vocations les plus nobles et ils souhaitaient voir le monde entier louer Dieu pour sa grâce en Jésus Christ.
Mamy puisait quotidiennement aux sources de la Bible pour y trouver forces et joie. Sa vue s'était bien amoindri ces dernières années et il fallait qu'on lui lise des passages. Je la vois encore, couchée sur son lit. Elle me demandait de choisir un passage, fermait les yeux et un sourire aux lèvres, attendait que je lise. Combien de fois me suis-je demandé pourquoi Dieu ôtait la vue d'une femme qui aimait tant la Bible alors que la plupart du monde voit mais ne sait que faire de la Bible.
Les enfants étaient une autre source de joie pour Mamy. Elle avait toujours aimé les enfants. Mère de huit et grand-mère de 25 petits-enfants (chiffre constamment revu à la hausse), elle aimait avoir les enfants chez elle. Ceux-ci rendait son amour par de nombreuses offrandes, bouquets de fleurs des champs, dessins, cartes et peintures qui décoraient sa maison.
Par sa mort, Mamy laisse un gouffre derrière elle. Elle était une amie, une conseillère, une aide dans la prière et ma grand-mère. Bien que petite de taille, elle est grande dans mon estime. Jésus était son trésor et ainsi son coeur était au ciel avec lui. Jusqu'à la fin, elle vivait à la lumière du Psaume 71:
"Ne m'abandonne pas, ô Dieu! même dans la blanche vieillesse, Afin que j'annonce ta force à la génération présente, Ta puissance à la génération future!" Psaume 71:18
Bien qu'elle connût plus de souffrance physique que la plupart, elle resta attachée à Jésus sachant qu'il la tenait fermement dans ses mains. Bien que morte, sa vie et son testament continuent à parler. La mort lui était un gain et ainsi elle vécut bien sa vie. S'il y avait une chose qu'elle voudrait pour chacun de nous, c'est que nous ne gâchions pas nos courtes vies terrestres. "Le meilleur est encore à venir," me dit-elle récemment. Pour elle, ce moment est enfin arrivé.

vendredi 7 novembre 2008

Il y a un sens à la mort, même des plus jeunes

Ma vie, celle d'un jeune de 21 ans qui sait que Jésus est mort à sa place. Il est mort la mort que je méritais pour que je vive une autre vie. J'ai fait trois ans sur le Doulos pour aucune autre raison que le fait que Dieu s'est montré à moi.
C'est par la mort d'une fille de 17 ans que Dieu m'a ouvert les yeux à mon état et que je me suis mis à vivre pour Lui. Le premier enterrement de ma vie était celui d'une jeune femme qui venait de fêter son 17ième anniversaire. C'était aussi mon âge à cette époque et j'en suis éternellement reconnaissant. Où serais-je si ce n'était pas pour cet chauffard ivrogne qui faucha Mikaela un soir de juillet? Je suis reconnaissant de sa mort puisque j'ai reçu la vie. Et c'est par sa mort que j'ai donné ma vie à Dieu, que me guida progressivement à travailler trois ans sur un bateau à l'autre bout du monde.
Ce sont ces souvenirs qui me sont revenus aujourd'hui lors d'une conversation avec Y* une fille de ma classe. Me voyant lire, elle me demanda si c'était la Bible. Non, se sont les confessions d'Augustin lui dis-je. S'engage ensuite une conversation sur Dieu où elle explique que sa mère et très croyante mais elle-même ne l'est plus depuis la mort de sa meilleur ami dans un accident. Elles étaient ensemble sur le scooter et un véhicule les accroche. Son amie parvient à reprendre l'équilibre, mais en vain puisque elle frappe de plein fouet un poteau et meurt sur le coup. Y* survécut mais fit une tentative de suicide qui la metta dans un coma durant trois semaines. Depuis, elle se dit qu'elle se fiche bien que Dieu existe. Elle moura bien le jour qui est le sien, d'ici là il faut vivre et profiter de la vie.
Comme moi, elles avaient toutes les deux 17 ans. Y* se braqua contre Dieu et je me suis réfugié en Dieu.
Comme quoi il y a beaucoup de sens dans la mort d'un jeune de 17 ans. Je prie que Dieu sauve Y* et les nombreuses personnes qui ont vécu la mort d'un proche. La mort n'est pas une tragédie en soi. Ce qui est tragique c'est mourir sans s'y être préparé.

mardi 21 octobre 2008

Merci Seigneur pour droit d'être participant de ta grâce!

Autant mon début de semaine passée était horrible, autant mon vendredi fut mémorable. Le peu de temps que j'avais passé dans la Bible avait été consacré à la lettre aux Philippiens. C'est durant l'heure et demi qui compose mon 'midi' que je trouve le temps à l'école pour lire. Je m'assieds sur le rebord d'une fenêtre dans le halle et je lis. Il y a peu de monde autour et souvent je lis à voix-haute. Cela me facilite la compréhension et la mémorisation du passage.
C'est ainsi que Dieu m'a donné plusieurs occasions de suite pour parler à des étudiants de ce que Jésus à fait dans ma vie. Une amie c'est approché de moi pour voir ce que je lisais. C'est suivi une longue conversation où elle m'expliqua ce qu'elle comprenait de la Bible et de Dieu. Elle a beaucoup d'idées fausses, tel que: au moment de la tour de Babel, Dieu donne le libre arbitre aux hommes et il ne s'engage plus dans les affaires de l'humanité...
Mais dans ce qu'elle me disait, je lisais un désire de connaître la vérité. J'espère pouvoir continuer cette conversation.

Ma mauvaise semaine passée


J'ai mal commencé ma semaine. Fatigué physiquement, frustré de mon
état et froid en ce qui concernait ma relation avec Dieu. De plus,
l'église d'une amie m'avait invité pour parler du Doulos et ce que
Dieu me mettait à coeur. Quand j'ai un tel engagement je me sais
particulièrement faible. Si je ne passe pas de longs moment
privilégiés avec Dieu durant la semaine, je me sens hypocrite, faux
et menteur devant les églises.
Pourtant quand je suis fatigué, mes meilleurs efforts ne servent à
rien. J'ai beau me réveiller de bonne heure pour tenter de lire et
prier, je ne parviens à aucun effet. Mon coeur est dure et froid,
difficilement ému par la la grâce de Christ. Je crie intérieurement
vers Dieu, qu'Il me donne un coeur tendre au lieu d'un coeur de
pierre. Mais il me semble que le mieux à faire dans ces moments-là
c'est de se coucher en priant:
"Père, tu es Seigneur, je ne le suis pas. Tu es souverain au-dessus
de tout, je ne contrôle rien. J'ai besoin de toi chaque moment de
chaque jour, toi tu n'as pas besoin de moi. Je vais me coucher, donne
moi une bonne nuit de repos et donne moi les forces et la joie qu'il
me faut pour demain. Je te demande cela, au nom de Jésus."

lundi 29 septembre 2008

Merci Seigneur pour la mort

Je dis merci à Dieu pour la mort, non pas parce que c'est une expérience cool, branché ou à la mode. Au contraire, la mort est depuis toujours cette épreuve que l'on cherche à éviter à tout prix.

Samedi, avec mes frères, nous avons distribué le Message Essentiel pour le mois d'octobre. Il faisait beau, un de ces jours de septembre frais et chauds. On se sent vivre et tout paraît plus joyeux.
Alors que je distribuais d'un côté d'une rue, un jeune m'interpella de l'autre, "Hé, c'est quoi là que tu donnes? Je peux en avoir un?" Je commence la discute avec ce gars, qui s'appelle David. J'apprends qu'il travaille, qu'il à 21 ans. Il fait signe à un autre jeune qui est assis dans un petit garage, "lui il est au chômage." Ce deuxième jeune s'approche. Il s'appelle Jesse. Bien habillé, il tient à la main un joint. Je lui demande si c'était pour chercher de l'emploi qu'il était bien habillé, mais il répond que non, c'était pour un baptême dans la famille.
Au fil de la discussion (on parle plus facilement un joint à la main) ils m’expliquent que leur groupe d'amis n'est plus le même depuis le jour où leur meilleur ami est mort. Ça m'intrigue, j'apprends alors qu'un jeune de 19 ans, Damien, fut tué dans un accident de voiture, il y'a trois mois.

Ils m'amènent alors pour me montrer un tag qu'ils ont fait à son honneur. Le tag est dédicacé "à notre meilleur ami."C'est son prénom en forme de coeur. Clairement, c'était un bon ami, parce que ce n’est pas tous les jours qu'on voit des gars machos dessiner des coeurs à d'autres mecs.
Suit alors une conversation sur la mort, Dieu et la vie après la mort. Aucun miracle, ils veulent vivre au maximum tous les jours, sachant qu'ils peuvent mourir aujourd'hui. Mais ils ne veulent pas entendre parler de Dieu.

Je remercie donc Dieu pour la mort, parce qu'elle semble être un acte d'amour pour ceux qui survivent. Un appel d'en haut, un avertissement du Dieu de l'univers qui nous aime tant. Je suis moi-même le fruit du décès d'une jeune fille de 17 ans. Sa mort à bouleversé ma vie et Dieu ma amené à Lui.