lundi 2 mars 2009

Souvenons-nous de notre histoire, l'horreur du passé a un sens.

Mes parents fètent aujourd'hui leurs 24 ans de mariage. Je compte écrire quelques mots à ce sujet demain. Je n'ai pas eu le temps aujourd'hui. Ce soir j'ai encore passé deux heures avec mon grand-père de 80 ans. Papy et moi avons le projet d'enregistrer sa vie pour le transmettre à ses petits-enfants. Chaque entretien est enregistré en vidéo, mais ce sont surtout les histoires qui m'importent.
Aujourd'hui Papy ma raconté son premier voyage de l'autre côté du rideau de fer. C'était en 1959, mais les cicatrices de la guerre était encore très visibles. Des milliers (millions?) de réfugiés se trouvait partout en Europe. Papy a visité un cimetière où l'on avait enterré des réfugiés russes qui s'étaient suicidés plutôt que d'être contraint à retourner en Russie.
Lors d'un séjour parmi les camps de réfugiés en Grèce, il rencontra une femme russe qui élevait ses 5 enfants sans son mari, qui était emprisonné durant 15 ans en Sibérie. J'en ai pleuré et j'en tremble à l'idée.  Que la vie est fragile. Un rien peut tout basculer.
Nous vivons par un récession. Les temps sont difficiles, mais souvenons-nous de nos parents et de ce qu'ils ont vécus. Notre vie est tellement comfortable et nous en sommes si peu reconnaissants. Je n'ai pas peur de la crise, Dieu est aux contrôles. Je prie que cette crise mondial soit un rappel à ma génération que la vie est instable, courte et éphémère et que rien n'est plus important que découvrir le sens de notre vie.

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