Comme chaque soir, lorsque je rentre du travail ou des cours, je vais dans la cuisine. J'allume la radio pour écouter les informations et en mangeant quelque chose. Hier soir, vous avez peut-être entendu la même chose que moi. Je ne savais pas s'il fallait pleurer et en rire.
Première histoire, les habitants d'une commune qui demandent le départ du maire. Les dettes s'accumule et le maire n'en fait rien (10 millions d'euros de dette pour un commune de moins de 10 000 habitant…).
Deuxième histoire, les grévistes de Continental qui ont jeté des œufs sur les dirigeants. Ensuite ils se plaignent de la lâcheté des patrons et se félicitent pour leur "détermination". En colère, j'ai éteint le poste, mais je me suis ravisé puisque je n'avais pas encore terminé mon yaourt.
Troisième histoire, "le procès de l'homme qui a rendu sa fille son esclave sexuel pendant 22 ans."
C'est bon, j'en ai assez, j'éteins la radio et je vais lire dans ma chambre.
Quand le peuple demandait du pain, César leur en donnait. Rien n'a changé. A quand du vrai journalisme? Peut-être les budgets des radios ne permettent pas d'envoyer des correspondants à l'étranger…
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